J’ai testé le pilotage d’avion

J’ai testé le pilotage d’avion

A Noël, entre une cravate et un pull moche, il m’arrive de tomber parfois sur une pépite. Cette année, le cadeau le plus curieux aura été une séance de pilotage d’avion ! Un cadeau inhabituel qui m’était offert par un ami passionné d’aviation (qui n’est jamais en reste pour trouver des idées étranges) qu’il me tardait de réaliser. Trois jours après l’avoir reçu, j’ai appelé le prestataire pour réserver une date ! Et c’est ainsi que, dimanche dernier, je me suis rendu à l’aérodrome avec ma moitié pour une aventure très particulière. Nous avons rencontré Jérôme, un pilote qui a quelques 4000 heures de vol à son actif. Il nous a donné un petit court théorique, nous sommes montés à bord de l’appareil et j’ai pris place sur le siège du pilote. Comme l’appareil disposait de quatre places, ce qui fait que la belle-famille a pu prendre place à l’arrière en tant que passagers. Je croyais que mon pilote-instructeur allait se charger du décollage et l’atterrissage, qui sont les phases assez techniques. Mais ne devais pas avoir l’air assez angoissé à son goût, bapteme en avion parce qu’il a décidé que c’était à moi de tout faire. Ce n’était pas inconscient de sa part : notre avion était conçu pour former les pilotes : les commandes étaient donc doublées. Thomas pouvait ainsi corriger mes erreurs au besoin. La partie décollage a été assez facile, en fin de compte. Il suffit d’arriver à la bonne vitesse, de ramener délicatement sur le manche vers soi, et on s’envole. Et une fois là-haut, même un enfant de 5 ans pourrait prendre les commandes. Les petits avions ont particulièrement une bonne maniabilité. C’est carrément plus facile à piloter. En altitude, on se déplace certes en 3 dimensions, mais dans le même temps, pilotage avion il n’y a en même temps pas d’obstacle ni de traffic. A tel point qu’on peut obtenir son PPL avant même d’être en âge pour le permis B ! Mais attention, piloter requiert quand même de rester concentré à tout moment. Si l’appareil est certes maniable, ne fait pas le poids d’un avion de ligne : la moindre bourrasque suffit à le faire osciller en tous sens. Il est donc nécessaire de corriger cela avec le manche. Mais ça n’a rien de compliqué. La seule partie délicate, en fin de compte, c’est l’atterrissage. A ce moment-là, Jean-Marc n’a pas touché aux commandes, flegmatique. Cette sympathique initiation au pilotage d’avion est une bonne façon d’entamer 2016. Et au-dessus de cette campagne, la vue est en plus merveilleuse. Enfin, si j’en crois ma femme. En ce qui me concerne, j’étais si focalisé sur le fait de maintenir l’assiette de l’appareil, et je n’ai pas jeté un seul coup d’oeil au paysage durant le vol !

admin9041

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