Un vin nommé désir

Un vin nommé désir

Il y a deux semaines, j’ai participé à un cours d’oenologie pour apprendre à mieux comprendre les vins. et c’était assez différent de ce que j’avais imaginais. Avec le recul, c’est plutôt hilarant, en fait. Je pensais que la dégustation se déroulerait au fond d’une cave aux allures de catacombes. J’aurais pourtant dû prévoir que ce genre d’atelier ne rencontrerait pas un si grand succès, si tel était le cas. L’atelier était en réalité lumineux et sans la moindre trace de poussière. J’appréhendais un peu d’être cerné de vieux habitués, mais tous les âges étaient en fait représentés, et le cours n’était pas laborieux du tout. L’oenologue nous a informés sur les familles d’arômes des différents vins (fruits, fleurs, végétaux, épices, animales et empyreumatiques. Ensuite nous avons débuté la dégustation. Déguster dans un cours, ça ne se passe pas comme chez soi : il y a des phases supplémentaires, comme celle consistant à renifler le vin. La dégustation passe d’abord par le nez. A titre d’exemple, avant même de boire, on sent que le Chinon émet une forte odeur de reblochon. On s’habitue à le humer, et on en vient même à découvrir des odeurs singulières. Par exemple, des senteurs de fruits de la passion dans le vin ! Durant le cours, nous avons procédé à une dégustation à l’aveugle. Cela ne consiste pas à goûter son vin dans le noir, comme on pourrait l’imaginer, mais de dissimuler l’étiquette de la bouteille (parce que déguster le vin dans l’obscurité, ça poserait quelques problèmes de propreté). Bref, une bonne expérience, au final. Si vous avez aussi certaines carences dès qu’il s’agit de vin, c’est une expérience que je vous invite à essayer. Ce cours d’oenologie était vraiment divertissant.

admin9041

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